« Lors des assises annuelles de l’association de protection de l’environnement, le président Philippe Germain est revenu sur les nombreuses plaintes reçues à propos de la centrale à enrobés. Plusieurs actions sont en cours après que les services de l’État aient relevé un dysfonctionnement de la structure »
« Cela fait maintenant 30 ans que l’association de protection de l’environnement, reconnue d’utilité publique, a vu le jour. Dernièrement, se sont tenus ses assises annuelles, l’occasion pour Philippe Germain, président, et l’ensemble du comité, de dresser un état des lieux sur la centrale à enrobés, qui s’avère tou jours très inquiétant. Selon elle, de nombreux désagréments sont constatés comme les odeurs qui s’échappent quand l’immense cheminée recrache ses fumées, les suspicions de risques sanitaires, la pollution visuelle en bord de route et non loin des zones ha bitées et l’opacité des méthodes de fonctionnement entretenue par l’industriel. Une situation que le président a démontrée mercredi soir devant de nombreuses personnes. Il a présenté les rapports des auto-contrôles réalisés en 2023 quí, selon lui, sont non valables. Lors des contrôles, tout est fait pour que les résultats soient bons pour l’exploitant. Ce sont des tricheurs. Ces contrôles sont une supercherie.» Des plaintes ont été transmises à la préfecture par l’association, entraînant un contrôle des services de l’État qui ont constaté un dysfonctionnement de la structure. Les constats faits ce matin sont suffisants pour proposer à Mme la préfète d’engager des suites administratives à l’encontre de l’exploitant »
« Dans ce combat, la municipalité est aussi mise en cause. L’association reproche au maire, absent: En 2018, lors de la construction de la centrale deuxième version, le maire a eu l’occasion de dire stop. Il ne l’a pas fait, mettant aujourd’hui en danger la santé des Stéphanois, dit le président Philippe Germain »
« Des témoignages de personnes présentes abondent dans le sens de l’association: nuisances olfactives, dépôts noirs sur tous les extérieurs et augmentation du nombre de cancer aux alentours sont dénoncés. Et la question de la qualité de l’eau se pose alors que 30% de l’eau de la commune est puisée non loin de-là. Nous allons faire des analyses aux points de captage et de la nappe phréatique, bien que cela doive être fait par la municipalité. Et nous allons intenter une action au pénal car nous avons reçu plusieurs centaines de plaintes d’habitants, annonce l’association. Celle-ci rappelle qu’une action est déjà en cours au tribunal administratif et dont les résultats devraient étre connus cet été selon leur avocat M Faro. Un appel aux dons est d’ailleurs lancé pour couvrir les frais »