Voilà pourquoi
« On ne peut pas faire n’importe quoi pour éliminer des déchets d’enrobés bitumineux. Ils relèvent du code 17 03 02 de la liste des déchets et doivent avant mise en dépôt faire l’objet d’un test de détection pour s’assurer qu’ils ne contiennent pas de goudron ou d’amiante (intégrée jusque vers 1990 dans certains enrobés) et ce conformément à l’article 3 d’un arrêté du 12 décembre 2014 »
AUJOURD’HUI, combien de tas, combien de tonnes de fraisats sont disséminés sur tout notre territoire ? Dans nos villes, nos communes ? Avec quelles conséquences pour la santé et l’environnement ?
« Après la découverte d’amiante dans l’enrobé, la commune de Blavozy et le Département ont entamé un chantier d’envergure pour le retirer. Conséquence : le bourg est fermé à la circulation jusqu’à vendredi »
« Le panneau route barrée et les grandes bâches noires posées sur 800 mètres donnent le ton. Depuis mardi et jusqu’à jeudi soir, la commune de Blavozy et le Département ont uni leur force pour procéder au désamiantage de la chaussée.
Un chantier conséquent puisque sur les 800 mètres de voiries, 650 tonnes d’enrobé seront enlevées, pour un montant global de plus de 400.000 euros »
« Une opération unique en Haute-Loire qui a demandé de nombreuses mesures de sécurité. «Durant le rabotage de la route, l’enrobé est humidifié pour plaquer les poussières d’amiante au sol, explique le maire, Franck Paillon. Il est toutefois recommandé aux habitants de fermer leurs fenêtres», ajoute-t-il.
Pour éviter tout risque supplémentaire, la route a été fermée aux véhicules et aux piétons. «Une entreprise réalise des mesures constantes sur le taux d’amiante. Dès que les résultats seront positifs, la route sera à nouveau ouverte, vendredi, si tout va bien», explique le maire »
Article L’éveil de la Haute-Loire
Pour rappel… Autre lieu mais pollution liée à l’enrobé de nos routes…
1050 TONNES DE FRAISATS ROUTIERS DANGEREUX ÉVACUÉS D’UNE GRANDE DOLINE À St JUAN (25) SUITE À INTERVENTION DE LA CPEPESC
« En novembre 2016 la CPEPESC découvrait qu’à SAINT-JUAN (25) une grande doline et ses abords étaient utilisés comme réceptacle pour une grande quantité de déchets issus des travaux publics routiers »
« Comme en témoignent les photos, le remblai recélait surtout une masse surabondante de fraisats, d’enrobés et autres déchets de déconstruction de chaussées routières »
« Ces analyses montrent des teneurs en HAP incompatibles avec l’usage envisagé, certains lots étant à considérer comme des déchets dangereux »
Source cpepesc