Fédération pour des Alternatives au Bitume pétrolier

SAINTES. USINE TEMPORAIRE DE BITUME : «UN PARI RISQUÉ SUR UNE RESSOURCE VITALE»

SAINTES. USINE TEMPORAIRE DE BITUME : «UN PARI RISQUÉ SUR UNE RESSOURCE VITALE»
#CharenteMaritime. « Environnement. L’implantation d’une usine temporaire de bitume à proximité du captage de Lucérat continue de susciter des remous »

EN CHARENTE-MARITIME, CETTE USINE À BITUME CONSTRUITE À PROXIMITÉ D’UNE SOURCE D’EAU POTABLE SÈME LA TERREUR
« A Saintes (Charente-Maritime) le préfet a acté la construction d’une usine à bitume près d’une source d’eau qui alimente la ville. Mais l’eau potable sera-t-elle préservée ? »

« Est-ce que l’eau potable de Saintes (Charente-Maritime) sera préservée de la pollution ou de malheureux accidents, avec l’arrivée d’une énorme usine à bitume près de la source d’eau de la ville ? La question est sur toutes les lèvres, et la peur gagne du terrain chez les habitants face au mastodonte qui sort de terre »

« Le mardi 22 avril 2025, le préfet de la Charente-Maritime a donné son feu vert pour la construction d’une centrale d’enrobage de bitume, près de la source d’eau de Lucérat, source vitale puisqu’elle alimente une partie de la ville en eau potable. Soit 55.000 personnes, à peu près »

« Pourtant, face à ce projet, de nombreux habitants expriment leurs inquiétudes. Une voix sort du lot, celle d’un élu d’opposition à Saintes, Pierre Maudoux »

« Ce dernier a même lancé une pétition où il a récolté plus de 600 signatures. Rejets toxiques, pollutions… Dans les commentaires, des riverains, comme lui, s’inquiètent »

«La menace qui pèse sur cette source en raison du projet de centrale d’enrobage de bitume à chaud provisoire sur la zone des Charriers à Saintes est trop grave pour être ignorée. Les risques accidentels, qu’il s’agisse d’un incendie ou d’un déversement d’eau polluée, même en respectant les normes les plus strictes, pourraient avoir des conséquences catastrophiques pour notre source d’eau», détaille l’élu de Saintes, Pierre Maudoux »

« Selon lui, la surveillance insuffisante des activités industrielles et le changement climatique sont deux raisons supplémentaires d’avoir peur de l’arrivée de cette nouvelle centrale d’enrobage de bitume. «Nous demandons aux ASF, qui gèrent l’A10, de chercher un autre terrain pour leur projet, loin de notre ville et de notre précieuse source écologique. Nous ne pouvons nous permettre de mettre en danger la santé et la sécurité de 55 000 personnes simplement par commodité industrielle»

« Même discours du côté du député socialiste Fabrice Barusseau qui résume à sa façon, cette nouvelle installation : «Aujourd’hui, l’Etat cède à l’exigence de Vinci»