LE COMBAT CONTINUE POUR LES OPPOSANTS À LA CENTRALE D’ENROBAGE MOBILE DE BOUROGNE-MORVILLARS
« Ce mercredi soir, la mairie de Morvillars dans le sud du Territoire de Belfort a été le théâtre d’une réunion publique des opposants à la centrale d’enrobage dans la zone industrielle de Bourogne-Morvillars. Cette entreprise, qui fabrique et recycle du bitume pour les travaux de renouvellement de la chaussée de l’A36, a reçu le feu vert de la Préfecture pour démarrer son activité, mais ses opposants réunis au sein du collectif Ecovigie 2 et qui jugent cette usine trop dangereuse pour l’environnement ne lâchent rien, ils demandent la création d’un comité de suivi auprès de la préfecture pour s’assurer que les mesures de contrôles soient bien réalisées »
« Nous nous devons d’être vigilants sur le respect de la réglementation, c’est pour ça que nous demandons la création d’une commission de suivi afin que les élus, les habitants, les industriels et les associations puissent être informés de la bonne exécution de l’arrêté préfectoral » indique Jean-Christophe Poinas, conseiller municipal de Morvillars en charge du suivi des sites industriels à risques et président de l’association Ecovigie 2.
Cette usine mobile doit produire les 125 000 tonnes d’enrobés nécessaires au renouvellement des chaussées de l’A 36 entre Bessoncourt et Voujeaucourt dont les travaux ont commencé le 15 juillet et vont se poursuivre jusqu’au 12 septembre »
« Sur sa plateforme de 15 000 m2, la centrale mobile du groupe Trabet va produire sur une période de deux mois quelques 125 000 tonnes d’enrobés. 120 camions par nuit, un toutes les cinq minutes. Les groupes électrogènes nécessaires à l’éclairage vont émettre entre 60 et 80 décibels toute la nuit »
