Espace de discussions
Vous pouvez lire le contenu de l’espace de discussions sans être membre.
Pour participer aux discussions vous devez vous connecter ou vous inscrire
Présentation de l'inter-collectifs Tarn/Haute-Garonne
Citation de webmaster le 11 mars 2024, 13h1312 collectifs contre les centrales d’enrobage à chaud dans le Tarn et la Haute GaronneDepuis plusieurs mois, les projets de centrales d’enrobage à chaud se multiplient dans le Tarn et en Haute Garonne. Après Gragnague qui a fermé en aout 2023 et Lafenasse qui a redémarrée malgré une assignation en justice, trois devraient voir le jour notamment deux importantes unités « temporaires » à Villeneuve Lès Lavaur et à Puylaurens/Saint Germain des Prés. Ces deux dernières devraient produire 500 000 tonnes de bitume pour le très contesté projet d’A69 entre fin 2024 et 2025.
Face aux risques sanitaires et environnementaux importants, face au manque de transparence des autorités et au manque d’informations en amont données par les élu es municipaux et départementaux, de nombreux et nombreuses citoyen ne s, habitant es des communes impacté es se sont uni es pour dire NON.
Créés en seulement quelques mois pour s’opposer aux centrales existantes ou en projet, ces 12 collectifs démontrent aujourd’hui leur volonté et leur capacité à s’unir pour mener en 2024 des actions communes. Depuis Villeneuve-lès-Lavaur et Puylaurens, jusqu'à Montans, Terre-de-Bancalié, Montredon-Labessonnié et Gragnague, la révolte se propage et la détermination s'amplifie. Ce sont des actifs, des paysans et des paysannes inquiet/es du devenir des riches terres du Lauragais ou du Pays de Cocagne, des retraités, des parents d’élèves, un peuple d’électrices et d’électeurs qui ne veulent plus de bitume et de béton.
Un intercollectif s’est organisée depuis janvier 2024 : des réunions communes se tiennent désormais tous les mois. Une communication commune a commencé un travail de pression en direction des élu es et du concessionnaire : questions sur les futures centrales, choix des sites, réalité contestée des éléments mises en œuvre pour le contrôle de l’air ou des eaux de ruissellement sur les sites d’implantation.
Mais l’opposition ne se limite pas à des communiqués de presse ou à des échanges épistolaires.
Face à la désinformation massive utilisée par les autorités et les promoteurs du bitume et de l’autoroute A69, les 12 collectifs se coordonnent et mettent en œuvre des actions massives : manifestations, réalisation d’outils de communication (vidéos, flyers, affiches), tractages, réunions publiques d’informations, grèves des élèves et des parents, etc.
L’intercollectif, qui compte plusieurs centaines de personnes actives, soutient tous les jours les associations, groupements et collectifs, militant es du vivant dans les deux départements et en particulier celles et ceux qui s’opposent à l’autoroute A69, sur le plancher des vaches ou dans les arbres.
D’autres actions sont prévues dans les semaines qui viennent… elles seront plus virulentes encore si les élu es et les autorités ne comprennent pas que la démocratie, c’est aussi le contrôle des décisions prises, surtout lorsqu’elles mettent en danger notre avenir.
Lien vers les sites des différents collectifs :
Depuis plusieurs mois, les projets de centrales d’enrobage à chaud se multiplient dans le Tarn et en Haute Garonne. Après Gragnague qui a fermé en aout 2023 et Lafenasse qui a redémarrée malgré une assignation en justice, trois devraient voir le jour notamment deux importantes unités « temporaires » à Villeneuve Lès Lavaur et à Puylaurens/Saint Germain des Prés. Ces deux dernières devraient produire 500 000 tonnes de bitume pour le très contesté projet d’A69 entre fin 2024 et 2025.
Face aux risques sanitaires et environnementaux importants, face au manque de transparence des autorités et au manque d’informations en amont données par les élu es municipaux et départementaux, de nombreux et nombreuses citoyen ne s, habitant es des communes impacté es se sont uni es pour dire NON.
Créés en seulement quelques mois pour s’opposer aux centrales existantes ou en projet, ces 12 collectifs démontrent aujourd’hui leur volonté et leur capacité à s’unir pour mener en 2024 des actions communes. Depuis Villeneuve-lès-Lavaur et Puylaurens, jusqu'à Montans, Terre-de-Bancalié, Montredon-Labessonnié et Gragnague, la révolte se propage et la détermination s'amplifie. Ce sont des actifs, des paysans et des paysannes inquiet/es du devenir des riches terres du Lauragais ou du Pays de Cocagne, des retraités, des parents d’élèves, un peuple d’électrices et d’électeurs qui ne veulent plus de bitume et de béton.
Un intercollectif s’est organisée depuis janvier 2024 : des réunions communes se tiennent désormais tous les mois. Une communication commune a commencé un travail de pression en direction des élu es et du concessionnaire : questions sur les futures centrales, choix des sites, réalité contestée des éléments mises en œuvre pour le contrôle de l’air ou des eaux de ruissellement sur les sites d’implantation.
Mais l’opposition ne se limite pas à des communiqués de presse ou à des échanges épistolaires.
Face à la désinformation massive utilisée par les autorités et les promoteurs du bitume et de l’autoroute A69, les 12 collectifs se coordonnent et mettent en œuvre des actions massives : manifestations, réalisation d’outils de communication (vidéos, flyers, affiches), tractages, réunions publiques d’informations, grèves des élèves et des parents, etc.
L’intercollectif, qui compte plusieurs centaines de personnes actives, soutient tous les jours les associations, groupements et collectifs, militant es du vivant dans les deux départements et en particulier celles et ceux qui s’opposent à l’autoroute A69, sur le plancher des vaches ou dans les arbres.
D’autres actions sont prévues dans les semaines qui viennent… elles seront plus virulentes encore si les élu es et les autorités ne comprennent pas que la démocratie, c’est aussi le contrôle des décisions prises, surtout lorsqu’elles mettent en danger notre avenir.