«COMME UNE PETITE ZAD» : LES OPPOSANTS À LA CENTRALE D’ENROBAGE DE BOËN MONTENT ENCORE AU CRÉNEAU
« La polémique remonte à plusieurs années déjà, mais semble ne pas vouloir s’essouffler. C’est en janvier 2016 que l’ancien premier magistrat de la commune de Boën-sur-Lignon, Pierre-Jean Rochette avait annoncé l’installation d’une centrale d’enrobage et une plateforme de recyclage dans la zone d’activité de Champbayard »
« Dès lors, la résistance s’organise. Plusieurs associations ou groupes s’opposent à cette réalisation et font entendre leur voix. Plusieurs manifestations sont même organisées pour dire le courroux d’une partie de la population. Malgré tout, le projet poursuit son chemin. Sur le plan administratif, les étapes sont franchies les unes après les autres. Avec la perspective de créer une vingtaine d’emplois la première année et près de cinquante à terme »
« La gendarmerie s’attend à être sollicitée
Les autorisations suivent aussi. Jusqu’à l’annonce du début des aménagements prévu, selon nos informations, à compter de ce mardi 9 décembre. En apprenant la nouvelle, il semble que certains opposants aient senti une fois de plus le besoin de se mobiliser. En effet, ce lundi 8 décembre, en début de matinée, les gendarmes de la brigade de Boën-sur-Lignon ont été alertés de la présence d’un mouvement de défiance contre le projet »
« Plusieurs tentes et banderole avaient été installées sur le site de la future centrale, « comme sur une petite Zone à défendre (ZAD) », détaille un officier du groupement de gendarmerie de la Loire. Cependant, l’intervention des militaires a vite permis de comprendre qu’il ne s’agissait que d’une image puisqu’aucune personne n’a été contrôlée sur le camp. Mais vu l’activité que le site pourrait connaître dans les prochains jours, les forces de gendarmerie s’attendent forcément à être sollicitées »
Article Le Progrès
UN LYCÉE DE LA LOIRE INTERDIT À SES ÉLÈVES DE DÉBATTRE D’UN PROJET DE CENTRALE BITUME
« La direction du lycée de Boën-sur-Lignon (Loire) a annulé un débat organisé par des élèves portant sur un projet contesté de centrale à bitume dans la ville. Une censure justifiée par le caractère « sensible » du sujet, dont il est interdit de parler au sein de l’établissement »
« Quatorze élèves de première histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP) du lycée d’Astrée, seul lycée de Boën-sur-Lignon (Loire), vont terminer lannée scolaire sans avoir mené à bien l’un des projets centraux de cette spécialité : celui d’éducation aux médias. Ce dernier devait se matérialiser par un débat filmé sur un projet local touchant l’environnement. Mais il a été annulé par la direction de l’établissement, au motif qu’il portait sur un sujet politique interdit au sein de l’établissement »
