« Ce projet inquiète légitimement les habitants et les élus de Bourogne, Méziré, Morvillars et Allenjoie ». Ces mots sont ceux de Ian Boucard, député LR du Territoire de Belfort, au sujet de l’installation d’une centrale mobile d’enrobage dans la zone industrielle du Bourogne Morvillars, à partir de juin 2025 et pour une durée d’un an »
« C’EST L’ÉQUIVALENT D’UN ASPIRATEUR ALLUMÉ EN CONTINU » : LE CONTROVERSÉ PROJET D’INSTALLATION D’UNE CENTRALE D’ENROBAGE MOBILISE ÉLUS ET HABITANTS
« La centrale d’enrobage de l’entreprise Trabet va-t-elle s’installer dans la zone industrielle de Bourogne Morvillars (Territoire de Belfort) à partir de juin 2025 ? Dans l’attente d’une décision du préfet, les élus et habitants des communes situées à proximité se mobilisent contre ce projet polluant »
« Le député Ian Boucard a été sollicité la semaine dernière par les élus des communes de Morvillard et de Bourogne afin de mettre fin au projet. Dans un communiqué publié le 4 juin 2025, il appelle le préfet à y renoncer afin de « préserver la qualité de vie et la sécurité des habitants ». Le sénateur Cédric Perrin LR a présenté la même demande »
« Il y aura une présence de poussières, malgré les filtres, d’hydrocarbures et de composés organiques volatils dont certains peuvent être cancérigènes », explique Jean-Christophe Poinas, conseiller délégué au suivi des sites Icpe/Seveso. Sans oublier les risques d’accidents et la pollution atmosphérique, olfactive et auditive, liée au passage des quelque 120 camions la nuit, soit un toute les 7 minutes, et aux autres outils en état de fonctionnement »
« Trabet prévoit de stocker 33 tonnes de GPL (gaz de pétrole liquéfié et 9m2 de GNR (Gazole non routier). « Il y a un risque non négligeable en entreposant une telle quantité explosive », souligne Jean-Christophe Poinas »
« Et autre problème, cette centrale sera construite « à seulement 500 mètres des premières habitations, à proximité de terres agricoles et d’un collège fréquenté par 400 élèves », souligne Ian Boucard dans son communiqué. « C’est exposer nos concitoyens à des risques inacceptables pour leur qualité de vie, la santé publique et l’environnement », ajoute-t-il »
« Un collectif de citoyens, EcoVigi 2, s’est formé en opposition à ce projet. Il a ouvert mercredi 4 juin une pétition en ligne qui a déjà récolté 439 signatures en quelques heures »
Article France 3
PÉTITION 833 signatures
Non à l’implantation d’une centrale d’enrobés à Bourogne