Fédération pour des Alternatives au Bitume pétrolier

CENTRALE D’ENROBAGE DE BOUROGNE : avis favorable du Coderst

CENTRALE D’ENROBAGE DE BOUROGNE : avis favorable du Coderst
« Une nouvelle étape est franchie pour l’implantation d’une usine d’enrobage pour la fabrication de bitume sur la zone industrielle de Bourogne-Morvillars dans le sud du Territoire de Belfort. Le projet est désormais bien engagé puisque le Conseil Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques (Coderst) vient d’émettre un avis favorable. Après plus de plusieurs heures de débat, le projet a recueilli 11 voix, six membres ont voté contre et trois autres se sont abstenus »

« Après l’enquête publique qui s’est terminée le 16 juin, la société Trabet a donc marqué des point suite au feu vert du Coderst. C’est désormais à la Préfecture de prendre sa décision et d’autoriser ou pas le démarrage de l’activité de cette usine éphémère pour la fabrication de bitume pour les chaussées »

« Depuis le début de la semaine, les opposants avaient senti le vent tourner. Après l’avis favorable du Coderst, un arrêté préfectoral a été pris, mercredi 9 juillet, pour réglementer la circulation sur l’autoroute A36 pendant les travaux d’APRR, du 15 juillet au 12 septembre 2025. Des engins de chantier de Trabet étaient aussi visibles le long de l’autoroute, ces derniers jours »

« L’association de citoyens et d’élus avaient obtenu le soutien de Ian Boucard, député Les Républicains (LR) de la 1re circonscription du Territoire de Belfort, et de celui de Cédric Perrin, sénateur LR du Territoire de Belfort. Lors de la première manifestation organisée contre Trabet (lire ici), Jean-Philippe Nicolle, directeur de Rapala VMC France – l’usine voisine à Trabet sur la zone de Bourogne – avait publiquement manifesté aux côtés des élus et des citoyens. Le président et directeur général de l’entreprise, Cyrille Viellard, s’était également prononcé contre l’implantation de Trabet depuis le siège mondial en Finlande. La pétition lancée par l’association compte plus d’un millier de signatures »

« Ecovigie 2 considère que le vote du Coderst « est un coup porté à la confiance que les citoyens peuvent encore accorder aux procédures de concertation ». L’association dénonce également des « résultats biaisés ».« Quand les huit voix des services de l’État font basculer un vote, alors que l’on prétend vouloir entendre la société civile, il ne s’agit plus d’un avis, mais d’un verrouillage », écrivent-ils »