BRAS DE FER AUTOUR DE L’USINE : UN RIVERAIN EXASPÉRÉ PORTE PLAINTE CONTRE TARN ENROBÉ
« Le conflit environnemental autour de l’usine Tarn Enrobés s’intensifie. Une plainte a été déposée par un riverain contre l’entreprise pour odeurs nauséabonde et coulées de boues sur la route. Cette action pourrait inciter d’autres habitants à suivre le même chemin »
« Le bras de fer environnemental et judiciaire entre l’usine Tarn Enrobés de Lafenasse (proche de Montredon-Labessionné) et le collectif local « Stop enrobé 81″ connaît une escalade majeure. Après des années de mobilisation et des tentatives de médiation infructueuses, la contestation entre dans une nouvelle phase : celle du dépôt de plainte, transformant le conflit en un dossier potentiellement explosif pour la justice »
« Les riverains exigent depuis des années l’arrêt de cette unité de production d’enrobés, souvent qualifiée « d’usine à bitume », qu’ils jugent dangereuse pour l’environnement et la santé publique. En dépit de multiples courriers adressés aux services de l’État et des analyses menées, qui n’ont, selon le collectif, pas eu d’effet contraignant, les nuisances continuent d’empoisonner le quotidien des habitants du village »
« C’est dans ce contexte de crise que l’un des riverains a franchi le pas. Suite à de nouvelles émanations d’odeurs « nauséabondes » constatées le 2 décembre, une plainte individuelle a été déposée. Le collectif « Stop enrobé 81 » confirme cette initiative : « Ce sont toutes ces raisons qui poussent aujourd’hui des riverains, exaspérés, à rechercher de nouveaux moyens, pour obtenir que leur voix soit enfin entendue et que la situation qui leur est faite soit prise en considération. »
« Par cette démarche, les plaignants souhaitent documenter de manière légale la récurrence des préjudices. Ils dénoncent non seulement les émanations qui se propagent au-delà du croisement des départementales D63 et D86, mais aussi la présence de boues issues de l’activité devant la centrale, rendant la chaussée glissante et dangereuse. La plainte, enregistrée par la gendarmerie de Réalmont, cible spécifiquement les nuisances observées le 2 décembre et est étayée par les témoignages de deux autres riverains »
« En cours d’instruction, cette première action judiciaire pourrait être le prélude à d’autres dépôts de plaintes, le collectif ayant l’intention d’épaissir le dossier pénal contre l’entreprise »