Fédération pour des Alternatives au Bitume pétrolier

À MONTOIR-DE-BRETAGNE, UNE USINE DE TRANSFORMATION DE BITUME EN PROJET

Une enquête publique est ouverte jusqu’au mardi 30 septembre… Mais le commissaire enquêteur en tient-il vraiment compte ???

À MONTOIR-DE-BRETAGNE, UNE USINE DE TRANSFORMATION DE BITUME EN PROJET
« La Société des liants de l’Ouest veut installer une usine de transformation du bitume et un parc photovoltaïque à Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique). Le projet fait l’objet d’une enquête publique jusqu’au mardi 30 septembre »

« Elle s’appelle la SLO et est une filiale de Vinci Construction. La société des liants de l’Ouest (SLO) porte un projet de création d’une unité de production et de stockage de liants routiers à Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique). Ces liants routiers, à base de bitume transformé, servent à fabriquer de l’enduit sur les routes, de la colle avec des granulats pour construire ou rénover des voies. L’objectif du projet est de remplacer trois installations vieillissantes à Saint-Évarzec (Finistère), à Bouguenais (Loire-Atlantique) et à Saran (Loiret) »

« Le site, d’environ 2 ha, se situe sur la zone portuaire du port Nantes – Saint-Nazaire. Le déchargement du bitume depuis les navires (vingt à trente navires par an) se fera via une canalisation. Le bitume sera ensuite transféré dans des cuves. L’usine fonctionnera de jour et emploiera neuf salariés permanents. En période de pic de production, l’usine pourrait fonctionner en trois huit, cinq jours sur sept »

« Dans son rapport du 17 juillet, la Mission régionale d’autorité environnementale (MRAE) estime que «les incidences sur les sols, l’eau et les milieux naturels sont globalement bien analysées et prises en compte avec des mesures adaptées». Néanmoins, elle alerte sur le fonctionnement du site en cas de pluie plus abondante que la normale. Concernant les émissions atmosphériques et les odeurs, le rapport indique qu’un dispositif de traitement efficace est prévu. «Une étude des risques sanitaires et une étude de dispersion des odeurs ont permis de vérifier l’absence de risque majeurs pour la santé des riverains et de gêne liée aux odeurs.» En revanche, au vu de la présence de nombreuses autres installations industrielles, la question d’une analyse du cumul des incidences devrait être étudiée selon la MRAE »

« Une enquête publique est ouverte jusqu’au mardi 30 septembre, notamment en ligne, via le site de la préfecture. Elle permettra de recueillir les observations des citoyens. Le commissaire enquêteur disposera d’un mois pour rendre ses conclusions. Et c’est le préfet qui délivrera ou non son arrêté d’autorisation »

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